Paris : Maria Loca, la première Cachaceria de la capitale

Maria Loca

Si « Maria Loca » désigne l’alcool distillé dans les prisons brésiliennes, il fait également référence, depuis 2012, à un bar tendance de la capitale, à deux pas de la Bastille mais du côté tranquille, boulevard Henri IV.
A sa tête, on retrouve trois amis – Michael Landart, Guillaume Moutarde et Maxime De Zeeuw – qui ont décidé de vivre leur rêve en créant leur bar. A l’intérieur ? Pas moins d’une soixantaine de références de rhums et d’une quinzaine de cachaças ; des bouteilles plus ou moins rares prêtes à séduire les papilles des connaisseurs mais aussi et surtout de nombreux curieux et néophytes.
« On souhaitait ouvrir un lieu qui invite à la découverte, au partage et à la dégustation de ce type d’alcools. » explique Michael. Pour cet amoureux du voyage, qui a notamment grandi au Brésil, ouvrir une cachaceria à Paris était donc une évidence.

« Pour la cachaça nous ne sommes pas sectaires mais nos choix se portent en priorité sur les productions artisanales dont Thierry Richard de la société Part des Anges s’est fait un spécialiste On en trouve encore trop peu, car c’est une famille naissante en France. Alors on élargit nos recherches. On vient par exemple de lancer la Silencio qu’on se procure en Hollande. Phénomène intéressant, on commence à voir apparaître des cachaças vieillies de qualité. Les Brésiliens qui ont longtemps utilisé des bois exotiques pour leurs vieillissements avec des résultats divers, commencent à s’intéresser aux fûts de chêne plus adaptés aux palais européens. On peut citer bien sûr Leblon qui vient de lancer une version 3 ans et encore plus récemment et moins connue la Engenho da Vertente Barrel Aged. »

Si la cachaça est balbutiante en France, pour le rhum Michael a plutôt des problèmes de riche. Mais il a ses petites préférences. « J’aime beaucoup le Zacapa 23 qui, au niveau du palais et du nez, est dotée d’une belle puissance aromatique. J’adore aussi le Appleton 12 ans.»

Il confesse encore un faible pour El Dorado mais il n’oublie pas pour autant les rhums agricoles et cite volontiers Trois Rivières pour son millésime 1999, HSE pour ses cuvées de blancs premiums et ses séries limitées ou encore Bielle pour son brut de fût 2003.

D’ailleurs, les rhums de vesou sont clairement un axe de développement pour lui cette année : « je viens notamment de découvrir la gamme des clairins d’Haïti de Luca Gargano qui sont de pures merveilles. Et j’ai fait de nombreuses autres découvertes durant les salons de la rentrée mais je les réserve à la clientèle… »

Et si on ne devait citer qu’un rhum? « Le Chairman’s Reserve Spiced de Sainte-Lucie, qui est, selon moi, le meilleur rhum épicé du marché. »

On en oublierait presque que Le Maria Loca est avant tout un bar à cocktails. Ca tombe bien, le rhum s’y prête. « Secs, amères, sucrés, on peut faire beaucoup de choses avec le rhum». Le Maria Loca possède d’ailleurs un best-seller. Baptisé le Golden Parachute, il se compose de Chairman’s spiced, de sirop d’orgeat maison, de fleur d’oranger, de menthe, de citron vert et de champagne. « C’est un cocktail toute saison. Ce qui explique peut-être d’ailleurs son succès ».

Plus d’un an après son ouverture, le Maria Loca est bel et bien parti pour durer et laisser sa trace dans la rhumosphère.

Retrouvez Michael en action pour le Rhum Zacapa dans cette video.

Maria Loca
31 Boulevard Henri IV, 75004 Paris
Tél. : 01 42 77 51 95
www.marialoca.com

 

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